Maman et moi, nous allons souvent acheter du poisson sur la plage de Yoff. Maman dit que c’est moins cher d’aller acheter directement chez les dames de la plage, mais il faut marcher longtemps dans le sable pour y arriver.
La plage est très sale, avec plein de plastiques et de restes de repas. Parfois il y a même des pattes de poulets. Les gens jettent tout à la mer… Moi, je trouve que c’est dommage parce que c’est pas joli. Je préfère quand le sable est tout propre et qu’on voit seulement les coquillages et les petits trous creusés par les crabes.
Quand on arrive vers les pêcheurs, on voit les pirogues sur la plage, et au large, dans la mer. Elles sont belles, avec leurs dessins en couleurs. Elles ramènent parfois de très grands poissons, comme des espadons, par exemple. On trouve aussi des dorades, des mulets et d’autres poissons dont je ne connais pas les noms en « toubab » (français).
Plus on s’approche de l’endroit où on vend les poissons, plus il y a de chats ! Ils attendent les restes : quand les femmes vident les poissons, ils attrapent les restes et ils courent se cacher sous une pirogue pour les manger. Il y a des moutons aussi, qui mangent des morceaux de carton et, parfois, du poisson. Et puis, il y a les charrettes tirées par des chevaux. On les entend de loin parce que les chevaux ont souvent une clochette autour du cou. Il faut faire attention parce que, parfois, ils vont très vite !
Pendant que maman achète le poisson, moi j’aime bien observer les chats. Certains sont presque gras à force de manger du poisson !
Ensuite, on revient à la maison, toujours par la plage. Il y a beaucoup de monde, ça fait des taches de toutes les couleurs.
Il y a des footballeurs partout, alors il faut faire attention aux ballons ! Mon frère Assane vient parfois jouer le dimanche avec ses amis. Ils sont nombreux et ils ne font pas très attention aux gens qui passent. L’autre jour, j’ai même vu une petite fille qui avait reçu le ballon dans la figure ! Elle pleurait et elle avait du sable partout. Alors moi je reste tout près de maman…
Bonjour,
J’ai déjà été faire un tour… Quelle belle vidéo, celle qui montre la plage et les dames vendant du poisson.
Une question: quel genre de contributions attendez-vous de la part de gens ne vivant et ne connaissant pas le Sénégal? Qu’avons-nous à communiquer, alors que nous ne savons rien?
Cordialement
Chani
Bonjour Chani,
Merci pour ta visite sur SaDunya et pour ta réaction.
Pour répondre à ta question, il y a plusieurs manières de participer :
– Tu commentes un article publié sur le site ;
– Tu racontes une histoire à l’un des personnages, en ton nom (ou de manière anonyme) ;
– Tu nous envoies une histoire racontée par un membre de la famille Ndiaye qui te plaît, que cela se passe au Sénégal, en Espagne ou ailleurs. En effet, le Sénégal est le point de départ du projet, mais SaDunya n’a pas de frontières ! Nous attendons des contributions qui correspondent à l’état d’esprit du projet et qui viennent de partout dans le monde. On peut par exemple imaginer un rappeur en Allemagne qui s’exprime à travers Doggy, une adolescente canadienne qui choisit d’emprunter la voix d’Aby, une mère de famille espagnole qui raconte une histoire à travers Fatoumata, etc.
Voilà, j’espère que c’est plus clair maintenant.
Merci et belle journée à toi
D’accord, merci. Je reviens dès que j’ai une idée…