Zone à défendre : la ZAD de la Colline du Mormont

Des orchidées ou du ciment ?

Des chamois ou du béton ?

Apparemment, même en 2021, la question se pose encore…

Le vendredi 26 mars dernier, nous étions cependant nombreuses et nombreux à défiler dans les rues de Lausanne (Suisse) pour dénoncer cette aberration et soutenir les Zadistes de la Colline.

Âgés de (presque) 0 à 99 ans, les manifestants de tous âges et de toutes origines s’étaient réunis pour rappeler que, malgré la situation sanitaire mondiale, les confinements et autres obligations masquées, l’environnement doit rester une priorité, et que notre Terre doit vivre.

Depuis début 2021, la ZAD (zone à défendre) de la Colline du Mormont est un point fort de cette défense de la nature et de sa diversité.

Menacée par une cimenterie, la Colline du Mormont, lieu de culte depuis la nuit des temps, a pourtant été classée à l’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d’importance nationale en 1998.

Mais, au nom d’une économie qui pollue, les autorités suisses ont décidé que ses défenseurs n’y avaient plus leur place, et que les bulldozers les remplaceraient.

Les Zadistes expliquent que « Les trois cimenteries suisses d’Holcim ont produit ensemble un total de 1,4 million de tonnes de CO2 en 2017. Le site d’Eclepens est actuellement le 6^ème lieu le plus polluant de Suisse. Brûleur de déchets en tout genre, LafargeHolcim et le canton de Vaud ont un arrangement qui permet au canton de brûler une énorme quantité de déchets encombrants, plutôt que de les gérer, et LafargeHolcim en profite pour produire la chaleur nécessaire à la fabrication du ciment. » (source : https://zaddelacolline.info/).

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Sans la nature, on vit où ?

Donc oui, nous étions nombreux à manifester pour la Vie, mais aussi pour le vivre-ensemble (sans la nature, on vit où ?), dans une ambiance musicale et pacifiste.

Au-delà de tout cela, c’était aussi le bonheur de se retrouver dehors, nombreux, autour de valeurs communes. Une bouffée d’oxygène (malgré le masque, si, si) et de gratitude de pouvoir à nouveau s’exprimer librement.

De la part de toute la famille SaDunya, merci à celles et ceux qui continuent à se battre pour la Vie, pour une planète qui respire et des valeurs humanistes. Et bravo aux ARTivistes engagés qui ont réalisés ce court métrage.