En Ardèche, j’ai découvert une école pas comme les autres avec, autour, un village pas comme les autres. Ce village, c’est le Hameau des Buis, près de Lablachère. C’est un village que des gens ont décidé de créer pour vivre ensemble. Il y a plusieurs familles qui y vivent, avec des personnes de 4 à 82 ans. Moi, ça me me fait penser à ce que maman raconte parfois du village où elle allait quand elle était petite, à l’intérieur du Sénégal.
Mais c’est quand même un peu différent parce que, ici, c’est des gens qui ont tout construit à un endroit où, avant, il n’y avait personne. Maman m’a expliqué que ces gens ne sont pas contents du monde actuel où on détruit beaucoup la nature pour consommer plein de choses dont on n’a pas besoin. Alors ils ont décidé de se mettre ensemble pour créer un petit village centré plus sur les relations entre les gens et le respect de la nature et des animaux.
Ils ont construit des petites maisons en bois et en pierres. Elles sont amusantes, parce qu’elles ont des formes parfois un peu arrondies, et il y a des plantes qui poussent sur les toits. Il paraît que c’est pour isoler l’intérieur du froid et du chaud. Il paraît aussi qu’il y a du soleil 300 jours par an dans cette région, presque comme au Sénégal ! Alors ils profitent du soleil pour se chauffer en hiver.
Chaque famille a sa petite maison, mais ils ont aussi fait des salles communes pour pouvoir se retrouver quand ils en ont envie, pour manger, faire de la musique, de la gymnastique. Et puis partager des livres aussi : j’ai vu une graaaaaaaade bibliothèque…
Ils ont même installé un système de phytoépuration. J’ai pas très bien compris, mais je crois qu’ils utilisent des plantes pour filtrer l’eau sale. En tout cas, c’est très joli, il y a plusieurs bassins avec des plantes différentes.
Et puis, ce que j’ai bien aimé aussi, c’est qu’en visitant le village, j’ai croisé plein d’enfants qui s’amusaient dehors. Ils couraient dans la nature, et il y avait même une petite fille qui faisait du vélo pieds nus !
Moi, j’aimerais bien vivre là, parce qu’en ville, je n’ai même pas le droit de jouer sur les trottoirs…

Mamie