4ème partie.

Habby Diallo : ATAYA + pain THON

Lorsque j’ai intégré cette école, qui était pour moi un rêve, un idéal, je n’avais que 16 ans. D’emblée, dès la rentrée, nous nous sommes tous fondus dans le décor, chacun de nous avec sa fibre artistique. C’était magnifique, cette ambiance nous a tout de suite réunis. Après deux ans de tronc commun, chacun a choisi son département (art, environnement ou communication), mais l’entraide et la solidarité étaient toujours là. Ndaté Sylla, Malick Diène, Mamady Seydi, Eric Pina, etc. ont choisi la communication. Moi, je les enviais, parce qu’ils avaient une facilité à dessiner avec précision qui m’impressionnait. Même si je n’étais pas dans leur département, j’apprenais en les regardant travailler. D’autres, comme Djimé Diakhité, Ousmane Dia, Adje Fatou Diagne et Koumba, occupaient un local qui est devenu par la suite le lieu de rendez-vous des élèves du département d’art, où se mêlaient discussions philosophiques et rébellions autour du fameux ATAYA 3, pain THON. Voici quelques-uns de mes souvenirs de L’ENA, l’école de vie où chacun, extraverti ou introverti, a pu réaliser son rêve, marquant nos mémoires de son empreinte unique.

Texte rédigé par Habby Diallo
3 Séance de thé au Sénégal.